Qui est HPG, le Héraut du Pays de Grasse

Malgré les restrictions imposées par la guerre, c 'est un beau bébé que vous voyez à 14 mois. Comme dans la plupart des familles grassoises, les bébés étaient confiés à un photographe professionnel et estimé , M. P. Appollot, pour une séance de torture et pour la fierté de leurs parents . Les « vieux Grassois » devraient se souvenir de cette tradition.

HPG bébé

Formaté par les Salésiens, à l'Institut Fénelon, puis par une « prépa » à Nice, et enfin dipômé ingénieur, à Grenoble, la vie active se profilait. La perspective d'une carrière professionnelle dans la société familiale, Tombarel, s'est effacée lors du démantèlement de la parfumerie grassoise.

L'instinct de survie et le goût de l'indépendance ont débouché sur la création de sociétés dont la dernière a été relocalisée à Grasse, sans tambour ni trompette. Et, les années passant, c'est maintenant Benjamin GOBY qui préside aux destinées de cette florissante petite PME grassoise.

Pour mieux vivre au quotidien, j'ai suivi le précepte de mon ami Gilbert Isnard, éminent professeur et directeur technique de l'Ecole Grassoise de Judo : « on peut vivre sans judo, mais tellement moins bien ».

Ma persévérance m'a permis d'être vice-champion du monde militaire, troisième au championnat de France civil et membre de l'équipe de France universitaire aux Universiades de Tokio 1967. Et je pratique toujours, deux fois par semaine, dans le club dont je suis devenu le Président.

Henri Philippe Goby médaillé de bronze aux Universiades de Tokio 1967

Dans les années 1985/2000, l 'amour de « ma ville » m'a poussé à faire de la politique locale. Un passage comme conseiller municipal lors d'un mandat d' Hervé De Fontmichel m 'a permis d'appréhender beaucoup de problèmes de la ville de Grasse. J'en ai profité pour m'exercer à publier mon propre « journal », L'Echo de Grasse-Enfin, dans lequel je m'exprimais déjà sans aucune « vergogne », essentiellement à propos de « ma » ville de Grasse.

HPG aux municipales de Grasse

J'ai repris du service en ayant participé à la dernière campagne des municipales, pour Philippe-Emmanuel De Fontmichel. Et maintenant, je reprends le goût de la critique, espérant susciter des vocations parmi les jeunes Grassois. Les problèmes perdurent, c'est ce qui me chagrine ! Et je ne vois pas le maire actuel prendre le chemin de la rigueur pour sortir ma ville de l'ornière. Ses incantations et ses séances de communication et d'autosatisfaction occupent l'espace et le temps, mais cette agitation ne génère aucune action positive pour la ville.

Mon surnom, HPG, pour Henri-Philippe GOBY, peut aussi se traduire par Héraut du Pays de Grasse, celui qui s'engage à nouveau dans la critique ouverte de tout de qui lui déplaît, notamment ce qui concerne Grasse avec, aussi, quelques propositions.

Nota : ceux qui n'apprécieraient pas mon humour ne sont absolument pas obligés de me lire.

Je commencerai à m'assagir quand les comptes de la ville de Grasse seront assainis et que le centre-ville revivra.

Pour les nouveaux Grassois : la famille GOBY est une vieille famille grassoise qui a fourni des politiques locaux, des industriels, des membres du tribunal de Commerce et de la Chambre de Commerce, des scientifiques (un archéologue : Paul Goby, et un physicien inventeur de la microradiographie : Pierre Goby), et même, actuellement, une jeune femme romancière reconnue !