En route pour un changement en 2020

Notre maire est partout. Il communique ! Ses adjoints et autres conseillers de sa majorité sont complètement absents. Seul et dépassé par l'ampleur de la tâche, il s'étourdit en préférant être sur le devant de la scène médiatique que derrière son bureau.

Savoir où se situent les atouts de la ville

Notre solitaire de maire aime innover dans les animations diverses et variées. Il délègue quand même quelques initiatives à son adjoint au(x) sport(s). Le résultat est consternant. L'adjoint (aussi adjoint du Plan de Grasse – wahooouh !) voulant laisser un souvenir impérissable dans la mémoire des Grassois -et du reste du monde- espère que les résultats des équipes demi-professionnelles de la ville (football et rugby) vont permettre une étendue de la notoriété de Grasse bien au-delà des stades de La Paoute ou de Perdigon. Pour établir une notoriété, il faut de la matière et du temps. Il a fallu quelques lustres pour que Grasse soit connue mondialement comme la « capitale mondiale des parfums ». On peut y associer « ville d'art et d'histoire » . Ce sont les deux atouts primordiaux de la ville (et de sa région), des atouts à entretenir et à développer. Il serait vain de vouloir envisager de promouvoir Grasse par l'intermédiaire de ses sports d'équipes ou pour ses multiples spectacles sportifs, ou autres. Qu'il y en ait, tant mieux, mais qu'on ne leur consacre que modérément de l'argent public. La santé économique de Grasse et le bien-être des Grassois dépendent des richesses développées autour de « la parfumerie » dans son bassin d'emploi et non du funeste projet Martelly, de l'inutile et onéreuse Médiathèque, ou des jeux du cirque permanents.

Tout un programme (ou, au moins, une partie)

Assainir les finances, arrêter de brader le patrimoine des Grassois, réduire l'assistanat, diminuer le nombre d'agents sous statut de la fonction publique territoriale, travailler avec les entreprises locales qui génèrent des impôts servant à payer les employés municipaux, accueillir les étudiants en parfumerie et les aider à se loger à Grasse, supprimer les avantages « anormaux » accordés à quelques uns et indûment payés par le contribuable grassois, mettre fin aux exercices de communication permanente qui remplacent les actes, retrouver des marges de manœuvre financières pour s'occuper de l'essentiel, commencer par bien assurer les fonctions régaliennes que doivent remplir les collectivités (police, état civil, cimetières, etc.).

Le prochain maire (en 2020) devra être entouré de véritables conseillers, actifs et déterminés à remettre Grasse dans le bon chemin. Pas de courtisans, par pitié !

Nota : pour ceux qui ne les auraient pas reconnus : le maire actuel s'appelle Jérôme VIAUD, et son adjoint au(x) sport(s) et aussi adjoint du Plan de Grasse, Gilles RONDONI.