La griserie du pouvoir pousse le mégalomane à foncer droit dans le mur.

.Le problème, c'est qu'il faudra ensuite récupérer les morceaux.

Notre maire redouble d'activité dans sa campagne électorale permanente basée essentiellement sur une surabondance de « communication ». Le « Kiosque », qui regorge de photos le mettant en avant, ne laisse pas beaucoup de place aux conseillers municipaux de « sa » majorité, encore moins à ceux des oppositions. Concurrence éliminée  et propagande personnelle payée sur les deniers des Grassois! Mais, en plus du Kiosque de mai, on trouve ici ou là un complément de publicité reprenant le « Construire Grasse ensemble » - notamment dans l'entrée de l'Hôpital de Grasse-, tentant de justifier le projet Martelly. Il y va un peu fort, notre maire, en utilisant ce slogan. « Ensemble », alors que dès l'élection de 2014 une majorité de Grassois avait soutenu des listes d'opposition, majoritaires en voix, et toutes « contre » le projet Martelly. Déjà ! A cette opposition, ajoutez les derniers dissidents et vous constaterez que le maire est loin de rassembler ses conseillers municipaux. Mais le maire s'entête, se rassure avec son « Ensemble », c'est à dire sa cour et des entreprises complaisantes, et persévère à prendre des décisions qui tueraient le « coeur de ville » s'il venait à être réélu en 2020. Et alors, non seulement ce coeur serait mort, mais les caisses de la ville seraient vides, aussi. Le Grassois que je suis, économe, mais pas radin, ne peut tolérer, comme tant d'autres, de voir la maladie de la mégalomanie endommager le jugement de notre maire au point de le voir finir la tête droit dans le mur si on n'arrête pas ce projet à temps. Ce sera là un enjeu majeur des municipales de 2020 : arrêter le projet Martelly de 2019, et prendre d'autres dispositions pour faire revire le centre ville existant en récupérant au mieux les débris de l'exécution du projet 2019. Heureusement, les travaux entrepris d'ici mars 2020 ne seront pas trop avancés. Et d'ici là on aura peut-être assisté à l'inauguration de l'autre projet, devenu alors réalisation, de cette médiathèque ruineuse et inutile. Sa reconversion dès 2020 doit être aussi envisagée.

Tous ces €uros engouffrés dans ces projets faramineux en centre ancien ne changeront nullement l'habitat et la population du bas de la vieille ville, et les autres quartiers de Grasse continueront à être négligés, faute d'argent. A moins que les Grassois prennent conscience de la gravité de la situation et se réveillent au moment de voter lors des élections municipales, dans dix mois. Améliorer le centre-ville, oui, mais en gardant les pieds sur terre. Il nous faut donc un maire bien réaliste, un Grassois  !