Pourquoi la fiscalité est-elle si élevée à Grasse ?

Octobre, c'est la mois de paiement des taxes foncières. La taxe d'habitation va suivre sous peu.

La fiscalité est deux à trois fois plus élevée à Grasse que dans les communes limitrophes comme Peymeinade, Mouans-Sartoux ou Châteauneuf de Grasse.

Nous nous sommes prêtés au jeu de la comparaison des taxes foncières (ici, TF sur le bâti).

Exemple :

  • Part communale de la Taxe foncière d’un 2 pièces de 45 m2 dans le centre historique de Grasse : 188 €/an.

  • Part communale de la Taxe foncière d’un 2 pièces de même surface à Peymeinade : 99 €/an.

Autres données objectives : A Grasse, la fiscalité a augmenté de 9,8 % en 5 ans, soit deux fois plus que l’inflation.

Année               2014       2015        2016        2017         2018         2019

Impôts locaux   29545     30305      30665      31328       31973       32445 en milliers d'€

Pourquoi ce matraquage fiscal ?

Les Grassois paient en fait la politique des grands travaux du pharaon fauché qui nous fait les poches.

Un exemple parmi beaucoup d’autres : Chère médiathèque :

  • Elle était annoncée à 11,7 millions d’€.

  • Elle sortira à 28,7 millions d’€.

  • Le coût des effondrements s’élève à 4,9 millions d’€.

  • Le coût de fonctionnement (chiffre officiel prévu) : 1,6 millions d’€/an.

  • Rappel : le scandale de la Pyrofusion (°) a coûté 7 millions d’€ aux Grassois. Rien que pour faire fonctionner la médiathèque on paiera l’équivalent d’une Pyrofusion tous les cinq ans. Tout ceci a un coût que l’on paie dans nos impôts. D’où l’importance de bien choisir les gens qui nous dirigent.

    A l'élection municipale de mars 2020 il conviendra d'écouter et de suivre La voix du bon sens.

(°) Condamnation de la ville, en juin 1986, par le conseil d'état, à payer des indemnités aux exploitants évincés par une rupture de contrat sans précaution en juin 1979 par la municipalité du communiste de G. Vassallo. En 1975, sur la base d 'un projet expérimental qui n'avait jamais fonctionné, la municipalité d'H. De Fontmichel avait décidé la construction d'une usine de pyrofusion qui ne fonctionnait toujours pas à l'arrivée du successeur d' H. de Fontmichel, G. Vassallo.