Vivre avec …

               
.... et ne cédons pas à la psychose

Refusons d'être gouvernés par la peur

Nos plus hauts dirigeants politiques et administratifs ( Président de la République, Premier ministre, Directeur de la santé, et compagnie ) auraient pu faire l'économie de salive en ne prenant pas, une fois de plus, les Français pour des benêts. Il faut que nous vivions avec le Covid 19 , nous ont-ils rabâché ! Quelle révélation ! Mais même s'ils ne nous l'avaient pas dit, nous aurions bien été obligés de vivre avec !
Nous vivons bien avec des élus plus ou moins compétents, avec des institutions plus ou moins satisfaisantes,  dans une société que nous apprécions plus ou moins, et nous devons bien l'accepter.
Alors, il est temps, grand temps, que nous nous rebellions contre un pouvoir qui veut nous diriger par la peur dans le contexte actuel.

L'indigestion de chiffres

Tous les jours « on » - la presse, notamment- nous assomme avec des chiffres qui daevraient nous effrayer. Pensez donc ! Dans telle équipe de foot, trois joueurs ont contracté le covid 19.  Dans une commune, on ferme une classe pour quinze jours parce qu'un élève a été testé positif. 
Et on nous assène des chiffres catastrophiques .

Alors, il faut arrêter  ce type d'information ainsi que les décisions électoralistes qui en découlent .
Qu 'est-ce que ce sera cet hiver avec la grippe ? Va-t-on va nous informer du nombre de nouveaux grippés quotidiens ? Et pourquoi ne nous dit-on pas le nombre d'AVC quotidiens ou d'attaques cardiaques, premières causes de mortalité en France ? Ce n'est peut-être pas contagieux mais, cependant, on peut préconiser un certain nombre de recommandations pour diminuer les risques d'en être victime.  
Si on se reporte aux chiffres du site de l'Insee, officiels, on constate que la mortalité 2020 est identique à celle de 2019, voire moindre.
Certes, il y a eu un pic fin mars/début avril 2020, mais la courbe de mortalité a repris sa tendance « comme les autres années » par la suite . Ci-dessous un extrait de l'article de l'Insee , disponible sur son site. 
En outre, la mesure de la mortalité spécifique imputable à un événement exceptionnel tel que l’épidémie de Covid-19 devra aussi être analysée conjointement avec ce qui a pu se passer avant ou ce qui se passera après :
– avant : la « clémence » de la grippe saisonnière – les mois de janvier et février 2020 sont des points bas de mortalité – a épargné des personnes très fragiles, ce qui a sans doute accru la population à risque face à cette épidémie ;
– après : on pourrait constater un « déficit de mortalité » correspondant aux vies écourtées par l’épidémie, comme cela a pu être après la canicule de 2003. De même, le pic de décès de janvier 2017 dû à la grippe a été suivi par des points bas de mortalité en mars et avril. 

Autrement dit, pour « avant », les personnes qui auraient dû mourir de la grippe ne sont pas mortes de la grippe, mais, fragilisées quand même, sont mortes après du covid 19. Et pour « après » , celles qui, de toute façon, seraient mortes un peu plus tard, sont mortes en avance sur les prévisions statistiques. La conjonction des deux phénomènes a entraîné une augmentation de morts sur la même période.

Vivons « comme avant », en étant plus prudents

Ma conclusion est toute simple. On ne maîtrise pas cette épidémie et tant qu'on n'aura pas un vaccin  efficace, on continuera à patauger et à entendre tout et son contraire. Je suis d 'avis de suivre ce qu'a écrit Daniel Defoe dans Robinson Crusoé : « La crainte du danger est mille fois plus terrifiante que le danger présent ; et l'anxiété que nous cause la prévision du mal est plus insupportable que le mal lui-même ».
Ne développons pas de psychose, mais respectons nos décideurs en suivant les mesures simples de propreté et de distanciation physique (pas « sociale » - non !- ne mêlons pas la « lutte des classes » à ces mesures), et surtout continuons à vaquer à nos occupations habituelles avec un peu plus de prudence. Mais ne cédons pas à la tyrannie  qui serait engendrée par des abus de pouvoir de nos dirigeants.