RESISTANCE - On nous prend pour des benêts. Alors, ça suffit !

Jeudi 1er octobre 2020

Le préfet va-t-il abroger son arrêté contestable ?

Dans mon « billet » du 6 septembre 2020, je manifestais déjà ma réserve vis à vis d'un gouvernement qui voulait nous asservir par la peur et la culpabilisation. J'entrais en résistance.

La situation a empiré. Je suis maintenant en résistance .

Comme maints d'entre nous, je revendique le droit -et même le devoir- de pouvoir porter un jugement, une appréciation sur le comportement d'un tiers, individu ou groupe d'individus.

Et je revendique aussi le droit d'être informé sur les raisons qu'un gouvernant avance pour m'imposer des mesures contraignantes.

Le préfet sur la sellette

Alors que les Alpes Maritimes étaient classées en zone d'alerte renforcée (zone rouge), le préfet a pris des décisions que le simple citoyen ne peut comprendre, les raisons invoquées n'étant pas disponibles. Alors que l'arrêté comporte en son sein des clauses dérogatoires, il n'y a aucune dérogation pour Grasse où la situation sanitaire est plutôt satisfaisante. La conséquence : notre ville de Grasse est particulièrement pénalisée.

Depuis hier soir 30 septembre 2020, on apprend que le département des Alpes-Maritimes repasse en simple zone d'alerte (zone rose). Le préfet reverra-t-il sa copie, en catimini ou aux yeux de tout le monde, et abrogera-t-il cet arrêté inique qui pénalise particulièrement notre ville de Grasse ?

L'exemple ci-dessous nous montre comment nos gouvernants veulent nous asservir et nous empêcher de penser.

Le préfet des Alpes-Maritimes a pris, le 28 septembre 2020, un arrêté portant prescription de nouvelles mesures pour les Alpes Maritimes.

Pour justifier sa décision, le préfet s'appuie, entre autres, sur l'avis sanitaire de l'Agence régionale de santé (ARS) de PACA, en date du 25/9/2020, concernant l'évolution épidémiologique de la Covid 19 dans le département des Alpes-Maritimes.

Eh bien, vous serez peut-être choqué, mais non étonné, d'apprendre que cet avis est gardé jalousement par nos dirigeants et qu'on ne peut pas se le procurer facilement sur internet ou en en demandant copie par appel téléphonique ou par courriel. J'ai été rabroué par la fonctionnaire à Nice -qui m'a raccroché le téléphone au nez- et j'ai été mené en bateau pas la fonctionnaire de Marseille (plus gentille que la Niçoise, c'est tout). Je m'en suis alors ouvert au service des sports de la ville de Grasse qui avait adressé aux clubs sportifs le fameux arrêté. Dans son courrier d'accompagnement, le directeur du service nous rappelait qu'il était à notre disposition pour répondre à nos questions. Mais j'attends toujours sa réponse … Alors, j'ai adressé un courriel à la sous-préfecture et, là encore, j'attends toujours.

Conclusion : le préfet a le culot de nous enjoindre de nous plier à des contraintes basées sur le seul jugement qu'il porte sur un avis dont il ne veut pas nous délivrer la teneur de peur que nous ne soyons pas d'accord avec lui. Plus grave, les « corps intermédiaires » qui nous informent, comme le service des sports, semblent ne pas disposer de cet avis. Car voilà un rouage de la machine à broyer à qui on demande de suivre aveuglément les ordres sans réflexion sur leur bien-fondé.

Aurai-je un jour l'avis de l'ARS entre les mains ? Rien de moins sûr.

Alors, je continue à manifester publiquement mon hostilité aux méthodes utilisées par nos gouvernants dont l'image, déjà peu reluisante dans le « peuple », ne fait que se dégrader. A force de se moquer de nous, simples citoyens, ils finiront bien par engendrer une dislocation du lien social pouvant mener à des actions violentes de rébellion contre le pouvoir. Ce qui n'est pas souhaitable.

J'attends un sursaut de bon sens -ce n'est que mon opinion, une parmi d'autres- du préfet pour que la vie sociale, dont la vie sportive fait partie, puisse se dérouler à nouveau dans la liberté et la sérénité.