Affichage libre - Mise à disposition de panneaux : obligation légale En mairie, ils pédalent dans la choucroute et ne proposent que des expédients.

L'idée de rénover les panneaux d'affichage libre était une bonne idée en soi.

On aurait pu s'attendre à une remise en état des 18 panneaux annoncés comme existant antérieurement (sur le site de la ville, jusqu'à fin août) et à l'adjonction de panneaux manquants.

Nenni !

Le 10 août 2015 (Grasse actualités, sur facebook) le maire annonce 23 panneaux d'affichage, mais ne les liste pas. Après une enquête en mairie, la liste des 23 est enfin obtenue.

Le maire a commencé par supprimer six panneaux, y compris les panneaux-fantômes:18 – 6 = 12.

Il crée -soi-disant- onze panneaux : 12+ 11 = 23. Mais sur ces onze, quatre ont des dimensions de timbres-poste et existaient déjà sur le terrain ; ils n'ont pas été créés sur le terrain mais sur la liste. Deux sont nommés deux fois mais, en réalité, ne correspondent qu'à un emplacement sur le terrain (23 annoncés -2 fantômes = 21 sur le terrain).

A la rentrée de septembre, nouveau décompte : 21 annoncés sur le site de la ville au lieu de 23. Des 23, les deux fantômes ont disparu mais un nouveau fantôme entre en lice, allée Lionel Ménager, à la Moutonne/Magagnosc : 23 – 2 + 1 = 22. Pour arriver à 21, le maire n'a pas retenu le panneau des boulistes, au cercle Ste Anne : 22-1 = 21.

Le « pompon » : l'arrêté est égaré ...

Devant cette multitude d'informations disparates, j'insiste pour obtenir l'arrêté du maire en vigueur au 8 août 2015, pour connaître la « vraie » liste des emplacements. Mais personne n'est capable de me répondre, en mairie, le « responsable » (??) étant en vacances. A son retour, début septembre, un dénommé M. Lehembre m'informe purement et simplement qu'il n'arrive pas à mettre la main sur cet arrêté ! Incroyable, alors que les arrêtés, dès qu'ils ont été signés par le maire, doivent être classés dans un registre (obligation légale) et sont communicables à quiconque. En attendant de retrouver cet arrêté et en attendant un nouvel arrêté en préparation, ce responsable m'adresse une liste de 23 panneaux identique à celle annoncée par le maire (avec l'Hôtel Mercure au lieu de l'hôtel Best Western).

Et il y a des zones de la commune où ces panneaux sont absents (St Jacques, St Mathieu, St François, Les Aspres et les Hautes Ribes, notamment), ce qui est préjudiciable à la démocratie.

En fait, la rénovation a consisté à l'adjonction d'un bandeau avec le nouveau logotype de la ville de Grasse, et encore pas à tous les panneaux, et à l'annonce sur les réseaux sociaux du maire de cette magnifique intervention des services municipaux qui ne cessent de « pédaler dans la choucroute ». On bricole, on vit d'expédients pour essayer de justifier les déclarations hasardeuses du maire du 10 août, mais la réalité est têtue.

Pour démêler l'écheveau, et devant le mutisme de la mairie, j'ai donc dû faire une demande à la CADA (commission d'accès aux documents administratifs) pour pourvoir obtenir cet arrêté du maire. Que d'énergie pour tenter d'obtenir un simple document qui aurait dû être bien classé en mairie. Mais, au fait, existe-t-il, cet arrêté ? Attendons les réponses ...

Cette affaire est hélas l'illustration de la gestion calamiteuse des services municipaux.

Voilà. C'est Grasse: on commence tout, bla bla bla, et on ne finit rien. Et on passe à un autre sujet.