Stéphane Cassarini est encore trop gentil

Conseil municipal du mardi 17 janvier 2017. Stépahane Cassarini (liste L'Alternative), lui, a lu les propositions de délibérations. Lui, quand il y a des nombres, il sait les lire, ce qui lui permet de pointer les discordances et autres incohérences dans un paragraphe. Mais lui, il a bien lu et tenté de comprendre le contenu des textes accompagnant les projets de délibérations. Lui pose des questions simples pour lever les incohérences. Mais ça, ça ne plait pas au maire. Alors, tant le maire que sa majorité ont beau jeu de s'appuyer sur un règlement intérieur au conseil municipal pour interdire de parole Stéphane Cassarini. Ils dévoient l'objectif d'un conseil municipal. Mais, même si les affidés aboient bêtement pour soutenir un maire incapable de répondre à une question fermée, il n'en demeure pas moins que ces mêmes béni-oui-oui auraient mieux fait d'éviter au maire de se faire épingler. Comment ? Tout simplement en commençant par prendre connaissance des textes. Il semble que seules les oppositions les étudient. Ensuite, ces conseillers pourraient pointer les incohérences, comme l'a fait Stéphane Cassarini, et demander au maire de préciser sa pensée pour éviter de se trouver publiquement pris en flagrant délit de légèreté. Stéphane Cassarini, trop gentil, a encore eu la délicatesse de ne pas mentionner les fautes de français inacceptables dans les documents écrits joints aux délibérations. Certains paragraphes en deviennent incompréhensibles. Pourtant, il paraît qu'il y a un conseiller municipal délégué à la francophonie. Que fait-il donc ?

Pour résumer : si le travail de cohérence était fait en amont, avant le conseil municipal, il n'y aurait pas de demande d'explications. Et si le maire répondait simplement aux questions légitimes des conseillers municipaux dits d'opposition, au lieu de répondre à côté dans des discours chronophages, les conseils municipaux seraient plus courts et plus constructifs. Mais certaines questions soulèvent des problèmes de fond qui mettent le maire dans l'embarras (le projet de funiculaire est-il suspendu ou abandonné ? …. le maire coupe alors le micro à M. Cassarini !).

Pour le moment, l'instinct totalitaire du maire se révèle un peu plus chaque jour. Le seul à pouvoir parler, c'est lui. Alors, il abuse … Il est conforté par des « conseillers » qui l'appuient sans réflexion alors qu'ils feraient mieux de s'intéresser de près aux dossiers. Au total, pour revenir à la réalité, quelle importance , n'est-ce pas? Car de toute façon les délibérations sont votées comme le souhaite le maire.