Degioanni-Viaud, même combat

Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage.

Quand on veut « tuer » le conseiller municipal de l'Alternative, Stéphane Cassarini, le collectif des malveillants se fédère pour le discréditer et étale au grand jour la bassesse de son comportement. De plus, le journal local en rajoute une couche en abondant dans le sens de ce comportement inadmissible d'une majorité d'élus du conseil municipal.

Conseil municipal du mardi 27 mars 2018 :

Le conseiller Stéphane Cassarini a posé calmement au maire une question fermée toute simple :

Quel est le coût (des €uros, oui, des €uros !) de fonctionnement estimé de la future médiathèque ?

S. Cassarini n'a pas assorti sa question de commentaire relatif au doublement du coût dinvestissement par rapport à l'estimation Leleux ni de jugement sur l'absurdité d'un tel investissement. Même pas !

Une fois de plus le maire ne respecte pas la loi.

La question de S. Cassarini a déjà été posée maintes fois et jamais le maire n'a répondu clairement. Cette dernière ne fait que consacrer une mesure de bon sens : la collectivité (la commune de Grasse) a l'obligation d'évaluer l'ampleur des coûts de fonctionnement générés par un investissement important (Code général des collectivités territoriales, article L1611-9). Donc, cette information aurait déjà dû être fournie au conseil municipal bien avant la réunion du 27 mars et la réponse du maire n'a pas, une fois de plus, à être différée.

La bassesse de la clique vociférante.

Comme à son habitude le maire s'est empêtré dans des explications ne correspondant pas à la question, dans le but de faire passer le conseiller municipal Cassarini pour un trublion.

C'est alors que le conseiller frontiste Degioanni est monté au créneau, au secours du maire, en demandant, rien de moins, l'exclusion du conseiller Cassarini de l'assemblée. Aussitôt, des conseillers de la majorité ont poursuivi dans le même sens, certains rappelant même le règlement du fonctionnement du conseil municipal qui donne les pleins pouvoirs de police de l'assemblée au maire. Le maire, dictateur ? Alors, est-ce pour bientôt ? Ce sont eux, les vils beni-oui-oui du maire qui ont fait monter la tension. Ils auraient simplement dû rappeler que la question de S. Cassarini était non seulement « légale » mais « légitime ».

En matière de bassesse, difficile de faire pire. Et il faut rendre hommage à Stéphane Cassarini qui a bien raison de persévérer à défendre l'intérêt des Grassois, intérêt complètement bafoué par une majorité municipale aux abois. Depuis le début de la mandature Viaud ces élus malveillants s'acharnent à discréditer le conseiller municipal Cassarini, comportement devenu l' exutoire à leur incompétence.

Mais au fait : que recherche le conseiller frontiste Degioanni dans cette chasse aux sorcières ? Et que doivent penser ses électeurs de 2014 ? Réponse en 2020  (nouvelles élections municipales) ?