QUAND NOS ELUS SERONT-ILS RESPONSABLES DE L'ARGENT PUBLIC QUI'ILS DISTRIBUENT SANS VERGOGNE ?

On se plaint -à juste titre- du mille-feuilles administratif, des doublons de fonctions parasites et onéreux. Car que fait un fonctionnaire « doublon » ? Il … fonctionne, tout simplement. A quoi sert-il ? Alors, ça … qui le sait ?

Pour les subventions, c'est pareil. C'est une manne qui est distribuée à une pléthore d'organismes dont plusieurs chassent sur le même terrain. Les causes apparaissent toujours nobles et, il est vrai, maintes associations sont bien utiles à la société. Mais il y a aussi beaucoup de dirigeants qui utilisent les associations pour promouvoir leurs intérêts (personnels ou de leur entreprise). Ces « petits malins », qui ont tout compris du système géré par des politiques incapables, arrivent même à être subventionnés par de l'argent public.

Si nous avions une majorité d'élus responsables à Grasse et au sein de la CAPG (communauté d'agglomération du pays de Grasse), il y a longtemps que que ces collectivités locales auraient suivi les demandes formulées par certains élus, notamment MM. Cassarini et De Fontmichel (groupe « L'Alternative »), à savoir un « audit » des associations bénéficiaires de subventions, d'argent public. Ces élus se sont bien rendus compte que leurs collègues élus ne prenaient pas la peine d'étudier le détail des demandes de subventions formulées par pléthore d'associations. Au moment du vote de la délibération attributive de subventions, les élus ne disposent pas des éléments indispensables au jugement du bien-fondé de la subvention. On leur présente un tableau avec un multitude d'associations: à la CAPG 80 et à Grasse plus de 170. Les différents secteurs dans lesquels sont classées les associations sont parfois compréhensibles, comme « emploi » ou « culture », d'autres abscons, comme « déplace » ou « sig » .

Et, sans se poser de question, nos chers (= onéreux) élus votent (en 2016) sans sourciller près de 3 millions d'euros via la CAPG et 1,9 millions d'euros via la ville de Grasse (mais il y a aussi le département, la région etc).

Il est temps de savoir s'il est bon que la CAPG ait dépensé plus de 855.000 € en 2016 au travers de 27 associations au bénéfice de l' «EMPLOI ». Il est temps de savoir qui anime ces associations de « petits malins » qui font du « lobbying » sur argent public (on ne peut pas leur reprocher d'être « malins »!) avec la complicité des élus qui, eux, incapables de juger, dépensent allégrement l'argent public. Il est temps, aussi, de sanctionner ces élus qui ont oublié que l'argent public, c'est NOTRE argent !

Pour résumer, il est temps de remettre à plat l'attribution des subventions publiques.

 

Dans un prochain «  billet », nous nous pencherons sur quelques cas caractéristiques illustrant l'opacité de l'information fournie par les associations. Si le formalisme des comptes-rendus est plutôt bien respecté -du « papier », il y en a, ça, oui !- leur compréhension est plus que difficile pour un citoyen lambda, et doit l'être encore plus pour un élu local qui ne se sent pas concerné.