Elections municipales : Comment choisir pour qui voter ?

Proposition d'une méthode parmi d'autres

Une façon de comparer les listes en présence – une façon parmi d'autres, assurément- consiste à jauger les listes sur fond de jugement de projets deux à deux. C'est une façon de se faire une idée, en choisissant l'un des deux projets en balance. Après quelques comparaisons,  on devrait arriver à éclaircir ses critères de choix.

J'avoue être de parti pris, puisque c'est moi qui écris ce billet et que je me présente sur la liste « La Voix du bon sens, avec Stéphane Cassarini », mais la démarche n'en reste pas moins instructive.

Pour vous remémorer son action passée et les projets de sa liste, reportez-vous au livret qui a été distribué dans les boîtes aux lettres et sur internet, « Nos solutions pour Grasse ».

Eau ou béton ?

Si on suit la tendance actuelle, Grasse va crouler sous le béton et finir par s'asphixier.

Grasse n'entretient pas le réseau du Foulon depuis 70 ans (après le remplacement de la conduite en ciment par du mauvais acier). Le canal a été construit (22,6 Km, dont 2,6 Km percés en 22 tunnels) en à peine plus de deux ans : 1887- 1889. La réfection en acier a duré sept ans (de 1950 à 1957) et non deux, alors que les tunnels existaient. Le canal a été abandonné jusqu'à 2019 et « on » se targue de « renouveler » le canal à la vitesse de un kilomètre par an !

Alors, de qui se moque-t-on ? Un kilomètre par an ! A cette vitesse dans 20 ans le canal sera renouvelé. L'eau sera-t-elle de bonne qualité ? Il faut s'atteler à cette rénovation.

Dans les deux cas il faut de l'argent, beaucoup d'argent. Alors, que vaut-il mieux, des immeubles, encore des immeubles dont les occupants ont besoin d'eau ou de l'eau -la vie !- pour les habitants ? Moi, je choisis … l'eau, avec Cassarini.

Jardin ou béton ?

Zone des hangars (près du collège Fénelon) : Pour préserver ce demi hectare des 77 logments que le maire actuel veut laisser construire sur un terrain qu'il a bradé, S. Cassarini et M. Lazreug ont saisi la justice pour un délit de favoritisme. Si la justice leur donne raison, non seulement les Grassois ne perdront pas 1,9 millions d'€uros mais en plus le site pourra accueillir un espace vert dans cette zone fortement urbanisée. Que choisir ? Moi, je choisis … la verdure, avec Cassarini.

Immeubles chancelants : déconstruction ou perfusion ?

La politique actuellement poursuivie consiste à consolider à très grands frais des immeubles en vieille ville que peu de demandeurs seront prêts à habiter, tant les immeubles sont vétustes et dangereux. Préserver les bâtiments présentant un intérêt certain, oui ; accompagner dans leur chute les immeubles qui ne demandent qu'à s'effondrer, oui, et le centre ville retrouvera de la lumière.

Que choisir ? La densification ruineuse ou la lumière ? Moi, je choisis … la lumière, avec Cassarini.

Récupérer nos créances ou en faire cadeau?

Le maire sortant a fait appel de la décision qui condamnait la ville à ne pas faire un cadeau de 5,5 millions d'€ à Belambra, occupant du site de 17 ha en face de l'hôpital. Faut-il faire ce cadeau?

Le maire sortant voulait laisser Foncière Europe bénéficier de 750.000 € indus (affaire du site Symrise). Ayant perdu devant les tribunaux (y compris conseil d’État) il n'a récupéré que 400.000 €.

Faut-il encore faire ce cadeau d'une créance certaine de 350,000 €  ou aller jusqu'au bout des procédures, pour récupérer NOTRE dû ? Moi, je choisis … récupérer notre argent, avec Cassarini.

Patrimoine bradé ou patrimoine conservé ?

Pour faire la part belle aux promoteurs et au béton, si on poursuit la tendance actuelle, on verra disparaître le terrain de 17 hectares en face de l'hôpital Clavary (« Belambra ») ou celui de 46 hectares du golf de la Grande Bastide, deux terrains qui sont propriété de la ville de Grasse, c'est à dire NOTRE propriété. Grâce à leurs actions devant les tribunaux, Stéphane Cassarini et Myriam Lazreug ont gagné et ont empêché la suppression de nos espaces verts ainsi que le cadeau (à notre charge, hélas) de plus 6,2 millions d'€uros qui serait fait à l'acquéreur. Mais pour combien de temps ? Le vote de mars 2020 conditionne l'avenir de notre patrimoine « vert » ! Brader nos biens ou les conserver en espaces naturels ? Je choisis la garde … grâce à Stéphane Cassarini.

Un conseil municipal de courtisans ou de véritables conseillers ?

Les six ans de ce mandat qui se termine n'ont pas vu une augmentation de la « qualité « de la majorité municipale. Son seul rôle aura été de jouer les simples chambres d'enrtegistrement, et les oppositions en ont été réduites à faire état de voeux pieux et à devoir aller devant les tribunaux pour défendre les intérêts des Grassois. On doit attendre mieux d'un conseil municipal démocratique.

Regardez bien la consistance des listes en présence et regardez bien les compétences et les personnalités des candidats. La liste de Stéphane Cassarini est armée pour épauler et conseiller sa tête de liste, mais aussi pour lui apporter compétence et énergie pour faire réussir la politique municipale.

 

Il serait possible de choisir d'autres sujets et de les opposer deux à deux. Ce serait trop long à quelques jours du premier tour de cette élection municipale. Ne s'arrêter que sur quelques uns peut être suffisant pour glisser le « bon » bulletin dans l'urne, celui de « La voix du bon sens, avec Stéphane Cassarini ».