A défaut de connaître ses dossiers, le maire provoque les sinistrés et les amoureux du Vieux Grasse

Convention de janvier 2008 avec l'ANRU (agence nationale de rénovation urbaine) entre tous les intervenants : ville, département, région, ….

Page 36/38 : (clause non modifiée par les avenants postérieurs) :

En cas de manquement constaté dans l'application de la convention, le directeur général de l'ANRU peut, avec ou sans l'avis du Comité d'Engagement de l'Agence, décider :

- la diminution du taux ou du plafond des subventions,

- le remboursement total OU PARTIEL des subventions versées,

- la rediscussion, la suspension ou la résiliation de la convention.

DONC, il n'y a pas d'automatisme à devoir rembourser les subventions obtenues. Le remboursement « partiel » peut donc être voisin de zéro ! Cela dépend des circonstances ayant entraîné le manquement au respect de la convention.

En ce qui concerne l' effondrement de la rue Mougins Roquefort, non prévu par la convention (!),  gageons que si notre maire voulait vraiment aérer la ville, il aurait les arguments à faire valoir auprès de l'ANRU pour ne pas reconstruire et ne pas devoir rembourser les subventions. Quand il prétend que ne pas reconstruire coûterait quatre millions d'€uros et que la reconstruction serait obligatoire d'après le code du patrimoine, il affirme sans apporter la preuve de ce qu'il avance et c'est à se demander s'il a jamais lu la convention.

D'ailleurs, pour corroborer cette hypothèse, le dernier avenant à cette convention a été élaboré en février 2014, signé par J.P. Leleux le 25 février en tant que maire et le 14 mars en tant que président de la communauté d'agglo., juste avant les municipales. Les autres signataires ont attendu plus d'un an pour apposer leur signature sur le document : 18 mai 2015. Aucune trace de Jérôme Viaud sur ces documents. Les a-t-il au moins lus une fois, une fois élu maire ?

                                    La provocation pure et simple

Alors, quand, sur son site, Jérôme Viaud ose écrire, le 10 mars 2016 :

Réaménagement du centre historique : rue du Four de l'Oratoire

La nouvelle place rue du four de l’oratoire avance.

Il est nécessaire de créer des espaces nouveaux dans notre centre historique.

Je félicite les équipes de Grasse développement qui suivent méthodiquement le bon déroulement de ce chantier.

Bientôt, les Grassois se retrouveront pour inaugurer cette nouvelle place qui marquera notre Ville.

il fait de la provocation pure et simple, mettant une fois de plus à l'épreuve les victimes des effondrements en ignorant leur souhait de non-reconstruction qui, pourtant, va dans le sens de la création d'espaces nouveaux dans le centre historique. Il ignore aussi superbement les demandes de révision de la politique d'aménagement du centre ville. Plus méprisant, est-ce possible ?